Nous sommes une famille fan de Lego. Ma fille de 7 ans joue avec les Lego pirates de son papa et ses propres Legos Friends. Les princesses Disney font plutôt bon ménage avec les très classiques bonshommes à tête jaune. Et nous sommes également une famille très geek, participant à tous les ateliers robotiques (grands publics) de notre médiathèque.

Alors, autant dire que le kit de construction Boost de Lego est arrivé chez nous avec énormément d’enthousiasme. Enfin des Lego à monter, puis à programmer et à mettre en mouvement.

On ne doit pas être les seuls geeks fans de Lego, car Mes premières constructions Boost a été primé aux Étoiles du jouet 2017, recevant le prix du meilleur jouet dans la catégorie High-Tech.

Mes premières constructions Boost, Lego à l’ère du numérique

Présentation du kit de construction Boost Lego

Au premier regard ce kit de construction ressemble à beaucoup d’autres boîtes de jeux Lego. Tout d’abord il y a 840 pièces, un chiffre qui a lui seul fait rêver les fans de Lego. Et parmi les pièces se trouvent un Move Hub (le grosse boîte de commande interne du robot équipé d’une connexion Bluetooth), un moteur externe et un capteur de couleurs et de distance.

On y trouve également un poster et un tapis de jeu. Ce tapis n’est pas un simple gadget. Il est indispensable pour la construction du véhicule de démarrage (la construction qui permet de prendre en main le kit), car il permet de connaître les unités de mesure pour déplacer l’un des robots.

Par contre le Move Hub a besoin de 6 piles AAA pour fonctionner et elles ne sont pas incluses. Un achat à prévoir en même temps que celui du kit de construction.

Boost, un robot à piloter depuis tablette

Mes premières constructions Boost, Lego à l’ère du numérique

La commande du robot réalisé est ce qui attise toutes les tensions sur le net. Et c’est pourquoi je tiens à vous en parler avant toute chose. Inutile de se mettre à rêver d’un jouet auquel vous ne pourrez pas jouer.

Lego recommande d’avoir une tablette d’au moins 8 pouces pour pouvoir suivre les indications de construction. Et effectivement 8 pouces est vraiment le minimum pour l’écran. De plus le Bluetooth 4.1 est indispensable. Mais ce n’est pas tout.

Votre tablette doit être au minimum sous iOS 10.3 (ou plus), Android 5.0 et, depuis peu, certaines tablettes Kindle Fire sont également compatibles (Fire HD10, Fire 7, Fire HD8 de 2016 et 2017). Il n’y a pas de version compatible avec Windows.

Sans cet équipement de base, il ne sera pas possible de télécharger l’application et donc de construire le moindre robot !

Que construit-on avec Boost ?

Mes premières constructions Boost, Lego à l’ère du numérique

Il y a 5 modèles proposés : un humanoïde nommé Vernie, un chat qui répond au nom de Frankie, une guitare, un garage auto (dit également AutoConstructeur, car il construit des mini voitures lego) et un bulldozer-rover équipé d’un fusil à ressort.

Les robots ne peuvent pas être construits en même temps, car ils ont tous besoin du Move Hub disponible en un seul exemplaire.

Avant de commencer quoique ce soit, il faut télécharger l’appli Boost de Lego qui est gratuite. La première construction à faire est un véhicule de démarrage. Cette phase de démarrage peut sembler un peu longue, mais elle vous simplifiera la vie par la suite.

Il n’y a pas de manuel papier, toutes les indications sont chargées dans l’appli. Il faut donc avancer étape par étape avec un graphisme rappelant celui des manuels papier classiques Lego. Cependant, afin d’aider les enfants à rester motivés dans leur construction, certains essais sont à réaliser au cours de la construction. Ainsi Vernie le robot commence à parler alors même qu’il n’a pas encore de jambes. D’ailleurs il encourage vivement l’enfant à lui donner des jambes !

Pour construire un robot entier, il faut compter 2 h minimum pour une équipe enfant-parent. Cependant un enfant peut s’en sortir quasiment tout seul, même un enfant peu lecteur, car il n’y a quasiment pas de texte. Tout fonctionne avec des symboles et des illustrations.

Jouer avec Boost

Puisque les robots sont à programmer soi-même, il est rapide de crier avec joie qu’il s’agit d’un jouet pédagogique. Il ne faut pas exagérer non plus. La programmation reprend le principe de Scratch, c’est-à-dire qu’elle se fait avec des glisser/déposer de blocs de commande.

Par contre c’est un vrai jouet, un vrai lego. Il y a le plaisir de construire, le plaisir de jouet avec. Et après un certain temps, on défait tout et on se lance dans la construction d’un nouveau robot. Si Vernie l’humanoïde est le modèle conseillé pour commencer, le chat a eu un certain succès chez nous.

Et l’appli comprend 60 challenges (réparties sur les différents robots) ce qui permet de continuer à jouer avec pendant quelque temps.

Mon avis sur Lego Boost

Mes premières constructions Boost, Lego à l’ère du numérique

En ce qui concerne la construction et le matériel, je n’ai rien à redire, on est face à du Lego classique, efficace et solide.

Par contre le robot et l’appli sont tous deux de très grands consommateurs d’énergie. Il faut changer les piles du robot dès le premier jour (même pas une après-midi entière de jeux et essais). D’un autre côté, la tablette avait montré des signes de faiblesses la première…

Autre petite déception, le robot ne possède pas de haut-parleurs. Cela signifie que le son de la guitare et du chat sortent de la tablette et non du robot. C’est un peu dommage et cela gâche le résultat.

Enfin au niveau du rapport qualité-prix, mes premières constructions Boost est un jouet un peu cher. Il faut donc juste espérer que Lego fasse évoluer son application.

Les plus :

  • qualité Lego
  • 5 modèles à construire
  • notices sans texte
  • 60 challenges à réaliser
  • accessible aux enfants dès 5 ans

Les moins :

  • pas de haut-parleur
  • consomme beaucoup d’énergie

Conclusion

Si vous êtes fans de Lego, si votre enfant commence à montrer de l’intérêt envers les robots (et potentiellement la programmation), c’est le jeu parfait. Foncez ! Sinon, il existe de nombreux autres robots pédagogiques convenant à de futurs ingénieurs en robotique.

Mes premières constructions Boost, Lego à l’ère du numérique

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